L’assassinat de Ghassem Soleimani vient remuer le couteau dans la plaie entre l’Iran et les Etats-Unis, deux éternels ennemis. A vrai dire, la mort de la tête pensante de la politique iranienne à Bagdad vendredi 3 janvier, a déclenché de vives tensions dans le Moyen-Orient. L’esprit de vengeance qui s’observe entre Washington et Téhéran, emmène chaque camp mettre en place sa stratégie de défense.
Pour s’en convaincre, des dizaines de milliers d’iraniens ont manifesté dans les rues de Téhéran pour en marge des funérailles du général Ghoussem Soleimani. Le pouvoir iranien a ressenti un soutien de ses populations qu’il a pourtant sauvagement réprimé en fin d’année dernière lors d’une grogne populaire. Très vite, les autorités iraniennes se sont affranchies de l’accord multilatéral sur le nucléaire.
L’heure n’est plus à l’apaisement des esprits. Javad Zarif, ministre des affaires étrangères en Iran n’est plus prêt à discuter avec les Américains. Tout ce qui compte maintenant, c’est la riposte contre les sites militaires américains.
Dans le camp américain, on a plutôt déployé plus de 6000 militaires en Irak pour renforcer la sécurité des troupes américaines. N’est-ce pas une façon de développer l’Etat Islamique ?