James Cameron a essuyé un véritable revers après le rejet par la Chambre des communes britannique d’une intervention militaire en Syrie.
Le Parlement britannique a rejeté mardi 29 août la motion présentée par le Premier ministre James Cameron qui envisageait une intervention militaire contre le régime de Damas suite à la supposée utilisation d’armes chimiques par l’armée loyaliste.
Après les résultats du vote, Cameron s’est engagé à respecter ce refus du parlement. « Il est clair que le Parlement britannique, qui reflète les opinions du peuple britannique, ne veut pas d’intervention militaire britannique. J’en prends note et le gouvernement agira en conséquence », a-t-il déclaré devant les députés qui avaient été convoqués en urgence.
« Je crois fermement à la nécessité d’une réponse forte face à l’usage d’armes chimiques. Mais je crois aussi au respect de la volonté de la Chambre des communes », a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis se trouvent à présent isolés sur la scène internationale dans ce dossier. La France et l’Allemagne ont indiqué attendre les résultats de l’enquête de l’ONU avant de prendre une décision définitive.
« Les Etats-Unis continueront à consulter le gouvernement britannique, l’un de nos alliés et amis les plus proches », mais « les décisions du président Obama seront guidées par ce qui est dans l’intérêt des Etats-Unis », a fait savoir Caitlin Hayden, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain. Barack Obama « pense que des intérêts cruciaux des Etats-Unis sont en jeu, et que les pays qui violent les règles internationales sur les armes chimiques doivent rendre des comptes ».