Le quotidien The Guardian révèle ce mardi 20 août avoir subi des pressions de la part du gouvernement britannique en vue de détruire les documents révélant le vaste programme de surveillance mondial mis en place par la NSA.
Cette demande de destruction des fichiers révélant l’ampleur du système de surveillance des télécommunications mis en place par les Américains via la NSA intervient au lendemain de l’arrestation arbitraire du compagnon du journaliste du quotidien The Guardian à l’aéroport d’Heathrow.
L’homme d’origine brésilienne avait été interrogé durant plus de 9 heures par les autorités britanniques en vertu de l’article 7 de la loi antiterroriste 2000, qui permet aux autorités d’interroger préventivement toute personne suspectée de vouloir préparer des actes terroristes dans le pays.
Dans un long éditorial, le rédacteur en chef du Guardian, Alan Rusbridger, explique comment il a été contacté par « un très haut responsable du gouvernement affirmant qu’il représentait l’opinion du premier ministre ». Après deux rencontres cet homme lui « a demandé le retour ou la destruction de tout le matériel sur lequel nous étions en train de travailler ».
« Vous vous êtes bien amusés. Maintenant nous voulons que vous nous rendiez le machin », lui aurait dit ce responsable du GCHQ, équivalent de la NSA au Royaume-Uni.
Menacé de poursuites judiciaires le quotidien décide de détruire les disques durs devant deux experts en sécurité du GCHQ dans les locaux du Guardian. « Et alors s’est produit l’un des moments les plus bizarres dans la longue histoire du Guardian. Deux experts en sécurité de la GCHQ ont surveillé la destruction des disques durs dans les sous-sols du Guardian, pour être bien sûrs qu’il ne restait plus rien dans ces petits morceaux de métal tordus qui puisse constituer un quelconque intérêt à être passé à des agents chinois. »
« Cette détermination contre un élément symbolique du dossier a montré le peu de compréhension du gouvernement sur l’ère du digital ». En effet, les données ont bien évidemment été copiées au préalable sur d’autres supports numériques…
Le quotidien affirme que d’autres révélations seront publiées, mais plus depuis le Royaume-Uni.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.