Manifestations en Egypte - Crédits : Julien Salingue, via Twitter.com
Alors que le dernier bilan officiel fait état de près de 600 morts en Egypte, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s’inquiète de l’appel des manifestants de pousser ce vendredi le pays dans un nouveau bain de sang.
« C’est vraiment le vendredi de tous les dangers, reconnaît le chef de la diplomatie française sur RTL. Il y a une radicalisation de la situation, on est très inquiets. »
Deux jours après de nouveaux débordements sanglants entre les partisans et les opposants de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi, cette « situation de tensions et d’affrontements extrêmes » risque de se poursuivre aujourd’hui.
Interrogé sur le rôle de la France, Laurent Fabius avoue que « la diplomatie française fait tout pour éviter le processus de la guerre civile » et en appel aux autres nations pour trouver « une solution politique. »
La sécurité routière cristallise les préoccupations gouvernementales, qui se manifestent par l'annonce d'une qualification symbolique inédite : celle d'« homicide routier ».
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