La Grèce ne sort pas de son marasme économique. Pour preuve, la nouvelle grève générale programmée par les deux principaux syndicats grecs de ce mardi 16 juillet. La revendication : lutter contre les réformes sur la fonction publique en ce moment même débattue au parlement grec.
Les dirigeants grecs sont à court de solutions pour se sortir de la crise économique qui touche depuis plusieurs mois le pays. La pression de leurs créanciers se fait d’ailleurs de plus en plus forte. Des objectifs de suppressions d’emplois de fonctionnaires ont été fixés, au moins 4000 d’ici la fin de l’année, et la mutation de 12 500 autres. Leur dernier projet comportant une centaine d’articles vise principalement ces fonctionnaires, plus de 700 000 dans le pays. Une grande partie voit donc leurs emplois menacés. Ce projet doit être voté demain, mercredi.
Pour lutter contre ces mesures, la grande grève de ce mardi sonne donc comme un dernier espoir pour les fonctionnaires grecs. Pas de trains, pas de bus et de trolleys entre 8h et 20h à Athènes. Deux grandes manifestations auront lieu dans les rues de la capitale. L’émotion et la tension sont encore très vives après la fermeture en juin dernier, sans préavis, des chaines de télévision publiques nationales.