Dans un communiqué publié lundi soir, le président de la République a officialisé la mort de Philippe Verdon, retenu en otage depuis le mois de novembre 2011 par Aqmi.
« La mort de notre compatriote M. Philippe Verdon est formellement confirmée. La dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autopsies permettront de connaître les causes de son décès », a indiqué l’Elysée.
Enlevé dans le nord du Mali avec Serge Lazarevic alors qu’il était en voyage d’affaires pour un projet de cimenterie, Philippe Verdon (53 ans) faisait partie des nombreux ressortissants français retenus prisonniers par Al Qaïda au Maghreb islamique.
« J’exprime à sa famille et à ses proches ma totale solidarité. Je partage l’indignation des Français et je rappelle que les responsables de la mort de notre compatriote devront être identifiés et traduits devant la justice », précise François Hollande.
Tandis qu’Aqmi avait revendiqué son décès au mois de mars, un corps avait été retrouvé début juillet, sans que les autorités ne puissent l’identifier comme étant celui de Philippe Verdon. Mais depuis quelques jours, l’espoir avait disparu, à l’image des déclarations guère rassurantes du chef de l’Etat lors de son allocution du 14 juillet.
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