Dans le cadre d’un reportage publié lundi par Le Monde, deux reporters du quotidien français ont évoqué l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, par les forces du président Bachar Al-Assad.
Envoyés spéciaux à Damas pour Le Monde, Jean-Philippe Rémy et le photographe Laurent Van Der Stockt se sont rendus en Syrie pour un reportage sur la guerre civile opposant les troupes du président Bachar Al-Assad aux opposants de l’Armée syrienne libre.
Pour le quotidien, les deux journalistes ont traité d’un sujet dont ils sont les premiers témoins : la présence et l’usage d’armes chimiques par les forces du gouvernement à l’encontre des rebelles syriens.
Interrogé lundi matin sur France Inter, Jean-Philippe Rémy a décrit dans le détail ce qu’il a vécu sur le terrain. « On a commencé à voir des gens ressentir des symptômes, qui commençaient à suffoquer. On a compris que l’on était au milieu de cette campagne », a-t-il indiqué.
« On a continué notre enquête autour de Damas. La particularité de l’usage de ses armes chimiques, c’est qu’il n’y a pas d’odeur, pas de fumée, même pas un sifflement. Quand cela commence à faire effet, c’est déjà trop tard, précise le journaliste. Les gens toussent. Cela s’aggrave, et ils ne peuvent plus respirer. Ils crachent du sang. Certains en sont venus à perdre la tête. L’effet est différent selon les circonstances, mais c’est suffisamment fort pour tuer les gens. »
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.