Crédits : Scott Bob, via Wikimedia.org
Dans le cadre d’un reportage publié lundi par Le Monde, deux reporters du quotidien français ont évoqué l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, par les forces du président Bachar Al-Assad.
Envoyés spéciaux à Damas pour Le Monde, Jean-Philippe Rémy et le photographe Laurent Van Der Stockt se sont rendus en Syrie pour un reportage sur la guerre civile opposant les troupes du président Bachar Al-Assad aux opposants de l’Armée syrienne libre.
Pour le quotidien, les deux journalistes ont traité d’un sujet dont ils sont les premiers témoins : la présence et l’usage d’armes chimiques par les forces du gouvernement à l’encontre des rebelles syriens.
Interrogé lundi matin sur France Inter, Jean-Philippe Rémy a décrit dans le détail ce qu’il a vécu sur le terrain. « On a commencé à voir des gens ressentir des symptômes, qui commençaient à suffoquer. On a compris que l’on était au milieu de cette campagne », a-t-il indiqué.
« On a continué notre enquête autour de Damas. La particularité de l’usage de ses armes chimiques, c’est qu’il n’y a pas d’odeur, pas de fumée, même pas un sifflement. Quand cela commence à faire effet, c’est déjà trop tard, précise le journaliste. Les gens toussent. Cela s’aggrave, et ils ne peuvent plus respirer. Ils crachent du sang. Certains en sont venus à perdre la tête. L’effet est différent selon les circonstances, mais c’est suffisamment fort pour tuer les gens. »
L'alerte, aurait été déclenchée par une valise suspecte abandonnée qui va maintenant être inspectée sur place par les démineurs.
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