Associated Press (AP), principale agence de presse américaine, s’est fait pirater son compte Twitter hier soir et annonçait que deux explosions étaient survenues à la Maison-Blanche, blessant le président Obama. Un vent de panique a soufflé sur Wall Street.
Le compte actuellement suspendu de l’AP annonçait en effet qu’un attentat venait de se produire à la Maison-Blanche et que le président Barack Obama était blessé. L’information a bien entendu été démentie aussitôt par le service presse de la Maison Blanche, mais il était trop tard puisque le tweet avait déjà fait le tour de la planète en étant relayé plus de 1200 fois sur le réseau social.
Le résultat de cette annonce provoqua un vent de panique à Wall Street, faisant perdre au Dow Jones, indice de référence boursier mondial, 145 points, soit l’équivalent de 136 milliards de dollars de capitalisation boursière en seulement quelques minutes. Plusieurs grands groupes ont été touchés par cette annonce comme Microsoft ou Apple qui ont chuté de 1% à la suite de ce piratage.
Ce n’est pas la première fois que Wall Street dévisse à ce point à l’annonce d’informations faussées, mais cette fois, on peut véritablement parler de manipulation des cours de bourse par un hacker, car en seulement trois minutes, un simple tweet a influencé la première place boursière mondiale. De quoi laisser songeur de nombreux acteurs du secteur… D’ailleurs, aucun responsable de Wall Street n’a tenu à faire de commentaires sur cet incident.
Selon l’AFP, le compte de l’agence de presse américaine aurait pu être piraté par la Syrian Electronic Army (« Armée électronique syrienne« , SEA), soutien du président Bachar al-Assad, même si ce méfait n’a toutefois pas encore été revendiqué.
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