Park Geun Hye et ses généraux - Crédits : UNC, via Flickr.com
La tension entre la Corée du Nord et la Corée du Sud continue de monter. Séoul demande à Pyongyang de renoncer au nucléaire pour sa « survie » quand Pyongyang met son armée en ordre de combat.
L’agence de presse officielle KCNA de Corée du Nord a publié un communiqué ce mardi annonçant que les troupes militaires du pays avaient été placées en ordre de combat et que les unités spéciales stratégiques se préparaient à d’éventuelles frappes contre les Etats-Unis, les îles de Guam ainsi que celles d’Hawaï situées dans le pacifique.
« Le commandement de l’armée du peuple coréen déclare que toutes les troupes d’artillerie, y compris les unités stratégiques de missiles et les unités d’artillerie à longue portée doivent être placées en alerte ‘prête au combat’« , indique le communiqué de KCNA.
Le communiqué précise que « ces unités doivent se tenir prêtes à attaquer toutes les bases militaires américaines dans la région Asie-Pacifique, y compris sur le continent nord-américain, Hawaï et Guam ainsi qu’en Corée du Sud« .
Dans le même temps, ce mardi matin la présidente Park Geun-Hye appelait la Corée du Nord à « cesser les provocations et les menaces » afin d’assurer la survie du pays. Séoul appelle la Corée du Nord à « abandonner ses armements nucléaires et balistiques, et devenir un membre responsable de la communauté internationale« .
Le tir réussi d’un missile balistique le 12 février dernier par Pyongyang avait provoqué un véritable tollé dans la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU s’était réuni en urgence pour mettre en place de nouvelles sanctions envers le régime communiste. Depuis, Pyongyang ne cesse de provoquer les Etats-Unis et Séoul avec la diffusion de vidéos annonçant la destruction de ces deux pays engloutis « dans une mer de feu » selon leurs dires.
L’installation des troupes et du matériel militaires aux endroits stratégiques constitue une nouvelle provocation de la part de la Corée du Nord qui ne présage rien de bon…
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.