Le président des États-Unis, Barack Obama, accompagné de ses deux filles, a respecté la tradition hier «gracier» deux dindes, censées finir dans les assiettes des Américains, à la veille de la fête nationale de Thanksgiving. Et ce, même si un mouvement de défense des animaux lui avait demandé de mettre fin à ce rituel, jugeant que la cérémonie “traitait à la légère le massacre de 46 millions de volatiles intelligents et sympathiques”.
Le chef de l’État, Barack Obama, a respecté le rituel de Thanksgiving en graciant mercredi de façon symbolique deux dindes censées finir dans les assiettes des Américains. Il a évoqué sa réélection, le 6 novembre dernier, en déclarant au cours de la cérémonie à la Maison blanche: « On dit qu’on mérite toujours une seconde chance. Je ne peux qu’être d’accord avec ce dicton en ce mois de novembre. Alors, dans cet état esprit, j’ai un don à faire et il va à deux dindes nommées Cobbler et Gobler”. (…) C’est aussi le moment de se souvenir de ceux qui sont moins chanceux, a ajouté plus sérieusement le chef de la Maison blanche. Et c’est particulièrement vrai pour nos voisins dans le nord-est qui ont perdu leur maison, leurs biens et même ceux qui leur étaient chers lors du passage de Sandy”.
Les deux volatiles qui ont bénéficié de la grâce présidentielle, une tradition très respectée depuis John F. Kennedy, se prénomment « Cobbler » et « Gobler », deux volatiles de 19 kg. C’est au terme d’un vote sur Internet que les deux dindes, venant d’une ferme en Virginie, ont été choisies pour être épargnées par le président a expliqué Barack Obama. Les deux dindes passeront donc le reste de leur vie dans la demeure historique de George Washington à Mount Vernon Estate, en Virginie.
La fête de Tkanskgiving célébrée le dernier jeudi du mois de novembre donne lieu à des retrouvailles en famille pour partager la traditionnelle dinde de Thanksgiving et remonte au 17e siècle quand les premiers colons européens remerciaient Dieu de l’abondance des moissons.
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