Amnesty France a exposé ce lundi en face de la Tour Eiffel un ballon gonflable encagoulé aux couleurs des Pussy Riot alors que devait se tenir le procès des trois musiciennes à Moscou.
Le procès en appel de trois membres des Pussy Riot, qui avaient chanté une prière punk dans une cathédrale de Moscou, devait se tenir aujourd’hui, mais l’une des accusées, Ekaterina Samoutsevitch, a décidé de récuser ses avocats du fait d’un désaccord sur la stratégie à adopter pour sa défense. Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans avait été condamnées le 17 août 2012 à deux ans de camp de travail pour « incitation à la haine religieuse ».
Ce ballon de 1,65 mètre de diamètre de couleur rose a été déployé par trois jeunes femmes qui étaient habillées aux couleurs du groupe. Deux des trois jeunes femmes portaient également des pancartes sur lesquelles étaient inscrit : « Liberté d’expression en Russie » et « Free Pussy Riot« .
« Elles ont été arrêtées et condamnées injustement et Amnesty demande leur libération immédiate« , a déclaré Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty France. Elle a d’autre part exprimé le souhait que le Conseil de l’Europe et l’Union européenne « fassent pression pour que la liberté d’opinion et d’expression soit protégée en Russie« .
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.