La montée du nationalisme en Chine a obligé certaines sociétés japonaises a interrompre leur activité dans le pays. La Chine pourrait prendre des mesures de rétorsion économique.
La montée du nationalisme en Chine a obligé certaines sociétés japonaises a interrompre leur activité dans le pays. La Chine pourrait prendre des mesures de rétorsion économique.
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La nationalisation de deux îles en Mer de Chine par le Japon, les îles Senkaku, et les îles Diaoyu pour les chinois, a fait descendre des milliers de chinois dans les rues.
Des sociétés comme Toyota, Sony ou Panasonic ont pris la décision de fermer certaines de leurs usines, concession et boutiques de peur de les voir saccagées une nouvelle fois. Ce week-end, une usine Panasonic et une concession Toyata ont été détruites par une foule en colère. Sony a ainsi mis à l’arrêt deux de ses usines, sans préciser lesquelles afin « d’éviter qu’elles soient visées« . L’entreprise a aussi déconseillé à ses employés « tout voyage d’affaires non essentiel en Chine« .
Ce conflit territorial exacerbe le sentiment nationaliste sur le sol chinois où des milliers de manifestants sont descendus dans les rues ce week-end en scandant des slogans comme : « Les îles Diaoyu sont à la Chine« .
Le porte-parole du gouvernement japonais a demandé aux autorités chinoises « d’assurer la sécurité des Japonais » dans le pays, indiquant que « les entreprises japonaises jouent un rôle important dans l’économie et l’emploi chinois« .
Les médias chinois, proches du Parti communiste chinois, ont annoncé que le pays pourrait prendre des mesures de rétorsions économiques. « L’économie du Japon n’est pas immunisée contre des mesures économiques chinoises » a ainsi annoncé le Quotidien du peuple. Le Japon est le troisième partenaire commercial de la Chine avec 343 milliards de dollars d’échanges commerciaux sur l’année 2011.
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