L'entreprise Lonmin, qui exploite la mine de platine de Marikana, a repoussé d'une journée son ultimatum demandant aux grévistes de reprendre le travail.
L’entreprise Lonmin, qui exploite la mine de platine de Marikana, a repoussé d’une journée son ultimatum demandant aux grévistes de reprendre le travail.
« Après des consultations avec plusieurs représentants syndicaux aujourd’hui (lundi), l’entreprise peut annoncer que les mineurs en grève illégale qui n’ont pas repris le travail ce matin ne seront pas licenciés, et qu’il leur a été accordé un jour de plus, à la lumière des circonstances actuelles » a indiqué la direction du groupe.
« Lonmin peut confirmer que le travail à Marikana a repris aujourd’hui, avec un nombre significatif d’employés« , poursuit le communiqué de presse, qui précise que « presque un tiers des 28.000 employés ont pris leur poste à la vacation du matin lundi 20 août« .
Lonmin a toutefois précisée qu’elle maintenait son ultimatum en menaçant les ouvriers récalcitrants de « mesures disciplinaires ». L’entreprise a par ailleurs retiré ses menaces de licenciement.
Le 16 août, 34 grévistes demandant des augmentations de salaires avaient été tués par les forces de police lors d’une manifestation.
« Nous sommes exploités, ni le gouvernement ni les syndicats ne sont venus à notre aide« , avait déclaré un membre syndical mercredi, Thuso Masakeng, « les sociétés minières font de l’argent grâce à notre travail et on ne nous paye presque rien. Nous ne pouvons pas nous offrir une vie décente. Nous vivons comme des animaux à cause des salaires de misère« .
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