Le gouvernement irakien a posé dimanche un ultimatum au groupe pétrolier Total concernant l’exploitation d’un champ pétrolier dans la région autonome du Kurdistan.
Total se voit ainsi dans l’obligation d’interrompre l’exploitation d’un champ pétrolier du Kurdistan irakien ou de perdre un contrat signé avec le gouvernement dans la région de Helfaya, dans le sud du pays.
« Pour clore cette affaire, il a été demandé (à Total) de se retirer du champ pétrolier de Helfaya (sud), en lui donnant la possibilité de vendre sa part à d’autres sociétés, ou bien de rompre son contrat avec le Kurdistan » a déclaré le vice-Premier ministre irakien chargé de l’Energie, Hussein al-Chahristani. Il ajoute que « Total a annoncé qu’il avait signé des contrats au Kurdistan et à cause de cela, le ministère du Pétrole lui a dit qu’il enfreignait la loi irakienne« .
Total avait en effet annoncé le 31 juillet dernier que le groupe avait signé un contrat avec le Kurdistan irakien alors que le gouvernement exige que toute négociation concernant l’exploitation pétrolifère doit passer par le ministère du Pétrole. Dans le cas contraire, l’Irak considère que tout contrat passé auparavant avec Bagdad serait illégal et annulé sur le champ.
Les partages de production pétrolières sont en effet beaucoup plus lucratifs au Kurdistan qu’en passant par le gouvernement fédéral, qui propose un prix fixe par baril. Mais l’Irak dispose de réserves considérées comme les plus importantes au monde estimées à 143,1 milliards de barils de pétrole.
Une tentative d'effraction peut laisser les propriétaires vulnérables et anxieux. Savoir comment réagir immédiatement après un tel événement est crucial pour sécuriser votre espace et aider à l'enquête.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.