Nabil Radjab, directeur du Centre pour les droits de l’homme du Bahreïn, vient d’être condamné à trois mois de prison pour un tweet à l’encontre du Premier ministre.
Déjà incarcéré depuis trois semaines, celui qui est l’un des principaux chefs de file de l’opposition, expliquait dans ce tweet que les manifestants qui avaient affirmé leur soutien au cheikh Khalifa ben Salmane, chef du gouvernement depuis 1971, dans le quartier de Mouharrak, avaient été payé pour le faire. C’est l’avocat de Nabil Radjab qui est un animateur du mouvement en faveur de réformes démocratiques au Bahreïn, qui a annoncé cette condamnation.