La peine de sept ans de prison ferme pour un internaute tunisien, Jabeur Mejri, a été confirmée aujourd’hui en appel par la cour du tribunal de Monastir.
Jabeur Mejri, jeune trentenaire originaire de la ville côtière de Mahdia, avait été condamné au mois de mars dernier pour « trouble à l’ordre public, préjudice causé à des tiers à travers les réseaux publics de communication et atteinte à la morale » après avoir publié sur sa page personnelle de Facebook des caricatures du prophète Mahomet.
« Nous sommes conscients de l’importance du respect de la chose sacrée mais le jugement est particulièrement sévère et n’est pas conforme aux droits de l’Homme« , a déclaré aux journalistes de l’AFP l’avocat de l’internaute, Me Ahmed Msalmi, qui pense à présent aller en cassation. Il estime qu’ « un jugement aussi sévère peut être considéré comme une forme de torture« .
Selon son avocat, « l’accusé souffre de troubles du comportement, il y aussi des conditions sociales à prendre en compte« , précisant que le jeune homme était au chômage depuis plus de six ans et que « la frustration, la négligence dont souffrent une grande partie des jeunes Tunisiens leur font perdre leurs repères et parfois ils font des choses dont ils ne sont mêmes pas convaincus« .
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