Après une première journée consacrée à la lecture des chefs d'accusation et aux remarques préliminaires du ministère qui poursuit Breivik pour "actes de terrorisme", c'est au tour de l'accusé de s'exprimer pour ce deuxième jour du procès. Une deuxième séance qu a commencé par un coup de théâtre.
Après une première journée consacrée à la lecture des chefs d’accusation et aux remarques préliminaires du ministère qui poursuit Breivik pour « actes de terrorisme », c’est au tour de l’accusé de s’exprimer pour ce deuxième jour du procès. Une deuxième séance qu a commencé par un coup de théâtre.
La juge Wenche Elizabeth Arntzen qui préside la séance, a en effet ordonné une suspension d’une demi-heure pour examiner l’impartialité d’un de ses quatre collègues : au lendemain du massacre, celui-ci avait écrit, sur un site internet : «La peine de mort est la seule solution juste dans cette affaire!!!!!!!!!!». Après près d’une heure de délibérations, la sanction est tombée : le juge Thomas Indreboe est renvoyé après des doutes du tribunal sur son impartialité.
Selon les règles du système judiciaire norvégien, l’affaire Breivik est jugée par un panel de cinq juges : deux professionnels et trois non-professionnels. Réceptionniste de profession, Thomas Indreboe a confirmé être l’auteur de tels déclarations et pourrait être exclu du panel.
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