La France a pris, ce jeudi 17 février, la décision de quitter le Mali mais garde des campements militaires dans le Sahel. Cette décision découle de la relation tendue entre les nouveaux hommes forts du Mali et l’Hexagone.
La France demeurera bien au Sahel, mais quitte Mali selon le communiqué de l’Élysée. Pour le ministre français des Affaires étrangères, si la situation se dégrade, Barkhane poursuivra la lutte contre le terrorisme avec les États sahéliens qui le réclament, à savoir le Niger, le Tchad, la Mauritanie et éventuellement le Burkina Faso, bien que le nouvel homme fort du pays, Sandaogo, reste à l’écart de la rencontre qui se tiendra entre les dirigeants de ces nations et le président français, Emmanuel Macron.
Cette déclaration clôt l’engagement de neuf ans de l’armée française au Mali. Une présence entamée sous le quinquennat du président François Hollande. Les relations entre les deux pays se sont tendues et les mouvements hostiles à la France gagnent en force dans la région. De plus, la France n’apprécie pas la coalition que la junte malienne entretient avec la Russie. « Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi de Ménaka et de Gao, il sera effectué de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali ». « Durant cette période, nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la Minusma », a annoncé Emmanuel Macron.
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