Sujets couverts
L’association de victimes « Life for Paris » a demandé que l’on écoute les atrocités du 13 novembre 2015 au Bataclan pour « se rendre compte d’une autre manière de l’horreur. » Un enregistrement de quatre minutes qui plongent l’audience dans l’angoisse et les meurtres du Bataclan.
Un coup de feu, ensuite : « Le premier qui se lève, je tire. » « Le premier qui bouge, je lui mets une balle dans la tête. C’est clair ? Celui qui essaie d’être un justicier, je le tue. C’est clair ? » lance un des agresseurs. Ses propos étaient incisifs. Sa tonalité était nonchalante et sereine.
Les assaillants accusent le dirigeant français de l’époque. « Vous ne pouvez vous attaquer qu’à votre président François Hollande » lâche un terroriste.
Les terroristes tirent sur la foule où plane une atmosphère de mort. Trois autres coups de feu résonnent : la police de la Bac entre dans la salle. Au même moment, la ceinture du troisième terroriste, qui se tient sur la scène, explose.
Propos insoutenables et sons de coups de feu qui ont ramené les protagonistes à cette soirée de terreur. « Certains ont préféré quitter la pièce, d’autres ont écouté prostrés » a détaillé Eric Pelletier pour France 2. L’enregistrement était resté sous scellés, mais il a été entendu à la sollicitation des associations de victimes et de son président. Pour ces associations, il était fondamental d’écouter de tel document pour prouver le caractère déterminé et violent des présumés.