La candidate Marine Le Pen est prête pour que le harcèlement de rue à connotation sexuelle devienne un délit passible de prison. Elle a soumis son idée sur Europe 1 ce mardi 14 septembre et a assuré qu’elle mettra en œuvre sa pensée après son élection.
M. Le Pen candidate à l’Élysée pense que les agressions que subissent les femmes en France sont dramatiques. Rappelons qu’en 2018, la loi Schiappa contre les violences sexistes fut votée fixant ce délit à une amende comprise entre 90 et 750 euros, et jusqu’à 1500 euros en cas de récidive. Néanmoins, selon Marine Le Pen, « une contravention, c’est comme si on ne votait rien. ». Elle souhaiterait qu’« il faut en faire un délit et qu’il existe une circonstance aggravante s’il est commis à plusieurs en réunion, et lorsqu’une condamnation intervient que les auteurs soient inscrits au fichier des criminels et délinquants sexuels ».
Après les propos tenus par la candidate du RN, Marlène Schiappa la ministre chargée de la Citoyenneté répliqua ce mardi via son compte twitter en ces termes tout en ironisant : « Je me réjouis de voir que vous vous intéressez à la lutte contre le harcèlement de rue, que nous avons fait voter en 2018. Vous vous êtes parlementaire. Pourquoi n’avez-vous pas proposé aucun amendement à ce moment-là ? Pourquoi ne même pas avoir voté cette loi ? ». L’ex-secrétaire d’état chargée de l’égalité hommes-femmes interroge également M. Le Pen sur le pourquoi elle n’avait pas voté une loi « qui fait de la France le premier pays à émettre verbalement le harcèlement de rue ». Pour l’instant, Marine Le Pen n’a pas encore répondu.
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