Ce lundi, Alexandre Benalla accompagné de trois autres prévenus a comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir malmené des manifestants le 1er mai 2018 et utilisé des passeports diplomatiques sans autorisation. Entre temps, l’opposition avait pointé son dossier « d’affaire d’État ». Cet article vous fait le point sur l’affaire de cet ex-collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, âgé de 30 ans.
Le procès d’Alexandre Benalla a débuté ce lundi et est prévu de s’étendre sur une période de trois semaines. Dès le premier jour de l’audience, le tribunal s’est d’emblée prononcé sur l’arme qui figurait sur une de ces photos prises lors de la campagne présidentielle du président Emmanuel Macron en 2017 alors qu’il l’exhibait face à la presse. Il est accusé d’avoir fait violence sur des manifestants le 1er mai 2018 alors qu’il accompagnait la police en qualité d’observateur et utilisé des passeports diplomatiques plusieurs mois après son licenciement. Pour ses fautes, il risque de payer une amende de 100 000 euros et de passer sept ans en prison. « Ce qui est sûr, c’est que c’est une arme factice. », a-t-il répondu devant le tribunal. Il a par ailleurs ajouté que son geste était idiot, mais qu’il s’est servi d’une fausse arme.
En dehors des fautes abordées ci-dessus, Alexandre Benalla est impliqué dans une affaire de corruption dans le contrat de sécurité entre l’entreprise Mars de Vincent Crase et un oligarque russe. Il est également soupçonné de dissimulation de preuves par rapport à l’enquête relative aux violences du 1er mai, car ayant donné de faux témoignages durant son audition au Sénat.
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