Sujets couverts
Le procès concernant les attentats du 13 novembre s’ouvrira. Experts et journalistes se sont penchés sur l’efficacité des services de renseignement français, européens et américains.
Certaines failles existent dans le suivi judiciaire des différents acteurs du terrorisme au Bataclan. Ainsi, le juge d’instruction au pôle antiterroriste Marc Trévidic, souhaite entendre Sammy Amimour et d’autres personnes placées sous contrôle judiciaire à la lumière de ces nouveaux éléments. Cependant, lorsqu’il apprend que ces personnes n’ont pas été vues du commissariat depuis au moins quatre semaines, il dénonce un problème dans le suivi et la neutralisation des individus radicalisés.
Les services de renseignement ont appréhendé les agissements d’Abdelhamid Abaaoud. Les forces de la coalition ont été signalées, mais aucune action n’a été entreprise. Ainsi, elles l’ont perdu de vue jusqu’au moment de l’attentat. On peut donc se demander s’il s’agissait d’un souci de coordination des actions entre les différents services de renseignement. Il s’agirait plutôt d’une difficulté du système d’information Schengen (SIS). L’analyse des données numériques fournies par les services de renseignement est difficile et lente. Les responsables ont été noyés sous les informations.
Pour remédier à ces problèmes, la loi de 2015 à renforcer les effectifs de la DGSI en élargissant les profils de leurs recrues. Il a également été introduit l’utilisation des algorithmes pour parfaire l’étude des informations avec la pluie d’un nouveau projet de loi.
Les efforts ont pu être constatés avec les différents projets avortés d’attentats sur le territoire français. Cependant, la partie est loin d’être terminée. En effet, le risque zéro n’existe pas.