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À partir d’aujourd’hui en France, les femmes célibataires et les couples de lesbiennes auront accès à la procréation médicalement assistée. C’est ce qu’a décidé l’Assemblée nationale, qui a approuvé définitivement – avec 326 voix pour et 115 contre – une loi permettant à toutes les femmes d’avoir accès aux traitements de fécondation assistée.
Il s’agit d’un règlement fortement débattu par les forces politiques et la société civile en France, qui a été approuvé après deux ans de débats entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre.
Grâce à la nouvelle loi, les femmes célibataires et les couples de lesbiennes en France pourront désormais bénéficier de la procréation assistée en utilisant le sperme ou les ovocytes de donneurs anonymes stockés dans des banques de sperme spéciales.
La législation stipule toutefois qu’à l’âge de 18 ans, l’enfant peut avoir le droit de connaître l’identité de son père biologique.
Actuellement, en France, les femmes célibataires ou les couples de lesbiennes qui souhaitent pratiquer la procréation assistée sont obligés de se rendre en Belgique ou en Espagne pour subir des procédures qui peuvent être très coûteuses.
Les autres pays européens qui ne limitent pas la procréation assistée aux couples hétérosexuels sont le Danemark, la Finlande, l’Irlande, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède et le Royaume-Uni.
Commentant la nouvelle loi, le ministre de la santé, Olivier Véran, a déclaré à l’issue du vote qu’il s’agissait d’un engagement tenu après plus de 500 heures de débats parlementaires, en disant : « C’est un bon jour pour notre pays« .
Véran espère ensuite voir les premières conceptions par procréation assistée dès la fin de l’année 2021, même si les procédures pourraient être retardées en cas d’intervention de la Cour constitutionnelle.
La loi française sur la procréation médicalement assistée prévoit, entre autres, la cryoconservation d’ovules pour toutes les femmes fertiles et en bonne santé qui ne souhaitent pas avoir d’enfant à court terme. Jusqu’à présent, cette possibilité n’était réservée qu’aux femmes dont la fertilité est altérée et aux femmes prêtes à donner leurs ovocytes à des couples hétérosexuels ayant des problèmes de fertilité.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.