centaines des personnes se sont rassemblées dans les rues, malgré un protocole sanitaire strict. Des affrontements ont éclaté entre les fêtards et la police, qui a évacué plusieurs quartiers de la capitale. Le gouvernement français a annoncé qu’il n’autorisait plus le port de masques à l’extérieur et que le couvre-feu était terminé, mais il a imposé un protocole sanitaire strict pour la Fête de la Musique, lundi 21 juin au soir.
Paris, plusieurs endroits ont rassemblé des centaines de personnes, sans respecter les gestes de la barrière : les réunions de plus de dix personnes et les concerts improvisés étaient en effet interdit. Ainsi, aux Tuileries, une nouvelle soirée « Projet X » a rassemblé des centaines de jeunes. La police est intervenue, provoquant la fuite de nombreuses personnes vers d’autres lieux bondés de la capitale.
Des concerts ont également été organisés dans le bois de Vincennes, sur la place de l’Hôtel de Ville et sur les berges de la Seine. Place de la République, la situation s’est tendue lors de l’évacuation de la place.
Des tensions ont également été observées à Nantes. Une marche libre a été organisée en faveur de Steve Maia Caniço, un jeune homme de 24 ans mort dans la Loire après une intervention policière lors de l’édition 2019. Cette manifestation calme, les manifestants se sont rassemblés autour de la musique sur la place du Bouffay avant que la situation ne dégénère avec la police, rapporte un journaliste de « Ouest France ».
Des heurts ont également eu lieu à Annecy, où les premiers affrontements entre la police et les festivités se sont précipités vers 22h15 après que la foule se soit rassemblée au bord du lac, a indiqué France Bleu. Quatre personnes ont été arrêtées en relation avec les violences contre la police.
Sur BFMTV, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a déploré les explosions constatées lundi soir et a appelé les Français à la responsabilité, soulignant que l’épidémie « est toujours là ».