Georges Tron, condamné pour viol et agressions sexuelles, est détenu à la prison de la Santé depuis le 17 février. Lundi 22 mars, la justice s’est prononcée sur la demande de remise en liberté déposée par ses avocats. La décision est que le maire de Draveil doit rester derrière les barreaux.
L’ « affaire Tron », pour laquelle le maire de Dravail est en prison, prend ses racines dans la plainte déposée en mai 2011 par deux ex-employées de la mairie de Draveil, contre Georges Tron, alors aussi secrétaire d’État à la Fonction publique, et Brigitte Gruel, maire-adjointe. Durant toute la procédure, Tron et Gruel ont toujours clamé leur innocence.
Après un premier procès, qui a eu lieu en 2018 à Bobigny, le maire et sa maire-adjointe ont été acquittés. Le ministère public a toutefois fait appel. Ceci a conduit à l’organisation d’un nouveau procès, qui s’est tenu en février 2021 au palais de justice de l’île de la Cité. Les accusés ont cette fois été reconnus coupables de viol et agressions sexuelles.
Le lendemain du verdict, le 18 février 2021, Antoine Vey, le conseil de Tron, annoncé l’intention de se pourvoir en cassation. La défense du maire est aussi en train de travailler à son mémoire. Le même 18 février, l’avocat avait ajouté que Tron voulait également déposer une demande de remise en liberté.
Les conseillés de Georges Tron avaient dit qu’il n’y avait aucune raison que le maire restât en détention dans l’attente de la sentence de la Cour de cassation. Entre les raisons, ils ont affirmé que l’accusé était toujours présente aux convocations.
Mais lundi 22 mars la justice a décide que Tron doit rester en prison pour viol et agressions sexuelles. Donc, dans l’attente de la sentence finale, il doit encore purger cinq ans de prison, dont trois de ferme.
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