Plusieurs pays européens, dont l’Irlande et les Pays-Bas, et depuis l’Allemagne, ont décidé d’interrompre temporairement l’administration du vaccin Astrazeneca, en raison de soupçons concernant le lien entre le vaccin et les caillots sanguins.
Les Pays-Bas et l’Irlande viennent d’annoncer la décision définitive de suspendre l’administration du vaccin Astraeeneca. Ces deux pays se rangent aux côtés de la Norvège, de l’Islande et du Danemark, qui étaient déjà arrivés à la même décision il y a quelques jours. Il est douteux qu’il y ait des liens entre le vaccin et la formation de caillots sanguins chez certains patients.
Comme cela a déjà été dit, il ne s’agit que d’une suspension, pas d’un abandon définitif du produit: on attend d’autres examens pour voir comment agir à l’avenir.
La décision arrive quelques jours après la suspension partielle, seulement sur un lot spécifique (donc pas sur tous les vaccins Astrazeneca) en Autriche après la mort d’une infirmière morte de troubles hémorragiques juste quelques jours après avoir été vaccinée. D’autres pays européens, comme la Lituanie, l’Estonie, la Lettonie et le Luxembourg, ont également suspendu les doses de ce lot, qui avaient été reçues par 17 pays.
En réalité, cependant, il y a déjà eu une enquête de l’EMA mercredi dernier qui a révélé qu’il n’y avait aucun lien entre le vaccin d’Astrazeneca et la mort en Autriche.
L’Italie a également suspendu un autre lot du vaccin Astrazeneca, à la suite de la mort en Sicile d’un soldat et d’un agent de police, quelques jours après leur vaccination avec ce lot. Les causes exactes des deux décès et les implications possibles du vaccin doivent encore être établies.
Malgré la suspension du vaccin – total ou partiel – dans plusieurs pays européens, le Royaume-Uni continue de défendre le vaccin et le juge sûr et efficace. La France a également décidé de ne pas suspendre les injections du vaccin AstraZeneca; pour le ministre de la santé, il n’y a pas de raison de le faire.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.