Kurz a accusé, vendredi 12 mars, certains États de l'UE, sans les nommer, d’avoir négocié des contrats secrets pour avoir plus vaccins. Ces contrats conduiraient à une répartition inégale des vaccins anti-Covid.
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Le chancelier autrichien a accusé, vendredi 12 mars, certains États de l’UE, sans les nommer, d’avoir négocié avec des laboratoires des contrats secrets pour avoir plus vaccins. Ces contrats conduiraient à une répartition inégale des vaccins anti-Covid entre pays.
Les contrats secrets pour les vaccins
Selon Kurz, « il y a des indications qu’il existait des accords supplémentaires entre des Etats membres et des firmes pharmaceutiques« . Le chancelier autrichien a dit aussi d’ avoir partagé ces informations avec les dirigeants belge, grec, polonais, slovène et tchèque.
Ces contrats contredit clairement l’objectif politique de l’UE d’une répartition équitable. Le chancelier a souligné que c’est important de trouver qui a signé les contrats. Il demande également d’urgence une transparence totale sur la question.
Quels sont les pays avantagés?
Selon Kurz, Malte recevra jusqu’à trois fois plus de doses par habitant que la Bulgarie. Les Pays-Bas seraient aussi avantagés, avec « deux fois plus de doses » que la Croatie. La Lettonie serait de même lésée, tandis que l’Autriche se situe dans la moyenne.
L’UE a défendu l’existence d’un tel mécanisme. « La Commission a pour point de départ de distribuer les doses sur la base de la population, mais les États membres peuvent demander de recevoir un vaccin plus qu’un autre », a expliqué le porte-parole Stefan de Keersmaecker. Ces échanges peuvent intervenir directement entre un Etat membre et un laboratoire en particulier. Tout ça dans le cadre d’un comité directeur, après des discussions entre tous les États membres.
La situation de vaccins en Autriche
Début mars 2021, Sebastian Kurz s’était déjà quelque peu éloigné de l’Union Européenne sur la question des vaccins. Il a annoncé un projet de collaboration avec Israël et le Danemark pour la deuxième génération de vaccin, pour ne pas dépendre uniquement de la distribution commune.
La France avait déjà critiqué ce projet d’alliance, estimant que le cadre européen restait le plus approprié pour garantir la solidarité au sein de l’Union européenne.
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