L’exécutif ne devrait pas annoncer de nouvelles restrictions dans les prochaines heures. Pendant ce temps, aujourd’hui Emmanuel Macron, à l’Élysée, fera le point de la situation et devra décider comment agir.
En réalité, selon les informations fournies par la BFMTV, il faudrait aujourd’hui établir un statu quo de la situation actuelle, donc tout resterait inchangé. Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, a également fait référence à cette décision mardi, malgré les critiques et les plaintes de certains professionnels de la santé et la saturation des services de soins intensifs.
Pour expliquer la volonté de maintenir le statut ici en Île-de-France, malgré les difficultés dans les hôpitaux, il faut considérer que le gouvernement considère la réclusion et la fermeture – même locale – comme la dernière option, la plus extrême. Donc, si c’est possible, cela est évité.
On ne peut pas nier, bien sûr, que le nombre d’hospitalisés augmente (les lits sont occupés à 90%), mais à l’heure actuelle la situation peut encore être supportée et soutenue.
La décision est également liée à une situation locale particulière: selon un conseiller de l’exécutif, elle est hétérogène dans les différents départements de la région et la capacité d’accueil en soins intensifs varie, ainsi que le taux d’occupation des lits est beaucoup plus élevé.
Entre-temps, cependant, le confinement et les restrictions ont été prolongés à Dunkerque pour les trois prochains week-ends, pendant que, en ce qui concerne les Alpes Maritimes, la question est plus complexe et à l’instant reste non résolue.
Certains scientifiques, préoccupés par l’évolution de la contamination et de la propagation du virus, estiment qu’il est nécessaire d’attendre encore au moins 4 (jusqu’à 6) semaines, de manière à contenir la contagion et à donner le temps aux vaccinations et aux mesures actuelles d’agir.Toutefois, l’exécutif prend actuellement ses distances par rapport à ces projections, conscient également de la fatigue des Français face à cette situation.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.