La campagne de vaccination du grand public contre le Covid-19 débute officiellement ce lundi 18 janvier. L’objectif reste le même : contrôler la propagation du virus et faire baisser le nombre des formes graves de la maladie. Car se faire vacciner permet de se protéger, mais aussi de protéger les autres.
La vaccination se décompose en trois phases définies en fonction de deux critères : le risque de développer une forme grave de la maladie et le niveau d’exposition face au virus.
Le pays est déjà dans le chaos. Depuis jeudi 14 janvier, en effet, les standards de réservation ont été pris d’assaut et dans certains départements, même ce matin, il est impossible de prendre rendez-vous pour des dates plus proches de plusieurs semaines.
Après la première phase qui a débuté avec la vaccination dans les Ehpad début janvier, la campagne de vaccination se poursuit. Une nouvelle phase s’ouvrira par la suite à d’autres tranches d’âges selon les décisions des autorités sanitaires nationales.
Au total, 6,4 millions de personnes sont ainsi appelées à se faire vacciner. Mais le ministre de la Santé a invité à la « patience », alors que les doses de vaccin n’arrivent que progressivement. Olivier Véran a affirmé que « plus d’un million de vaccinations [seraient] réalisées » d’ici à fin janvier, entre 2,4 et 4 millions d’ici à fin février.
« Tout le monde ne peut pas être vacciné en un jour ou une semaine, non pas parce que la logistique ne suivrait pas, mais parce que l’enjeu, c’est d’avoir suffisamment de doses pour vacciner tous les Français », a-t-il toutefois prévenu. « A chaque fois que des doses arrivent, on les met immédiatement à disposition, on ouvre des créneaux de rendez-vous pour les Français. Nous sommes en flux tendu, c’est notre stratégie, c’est la stratégie de tous les pays qui vaccinent », a assuré Oliver Véran.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.