Des contaminations au variant britannique du Covid-19 ont été diagnostiqués à Lille. Il s’agit de deux personnels de santé. Les prélèvements remontent à la fin du mois de décembre 2020 mais les résultats n’ont été dévoilés que dimanche. L’ARS assure examiner en ce moment l’existence d’éventuels autres cas suspects.
La recherche du variant britannique de la Covid-19 sera menée cette semaine à Roubaix à l’occasion de la campagne de dépistage massif qui débute.
Ces deux cas, qui datent de la fin du mois de décembre, se situent « sur Lille, dans le milieu professionnel médical », et sont « clos sur le plan du suivi épidémiologique », a expliqué devant la presse le Directeur général de l’Agence régionale de Santé. « Il s’agit de personnes qui effectuaient des voyages fréquents en Grande-Bretagne », précise-t-il.
Pour un autre cas potentiel, chez « un chauffeur de poids lourd qui revenait d’Angleterre et a été dépisté à sa sortie du Royaume-Uni », les résultats du séquençage ne sont pas encore connus, a ajouté Benoît Vallet. « Nous aurons sans doute dans les prochains jours d’autres confirmations à faire ou ne pas faire », a-t-il estimé.
Au cours des six jours de la campagne de tests massifs organisée à Roubaix dont le coup d’envoi a été donné lundi, tous les échantillons positifs seront d’abord envoyés au CHU de Lille « pour un premier screening qui donnera un résultat dans la journée », puis au CEA à Evry pour un séquençage.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.