Face au risque de reprise épidémique à la suite des fêtes de fin d’années, le gouvernement dit envisager toutes les possibilités. S’il entend garder coûte que coûte les enfants à l’école, Jean-Michel Blanquer a déclaré ce mardi que rallonger des vacances de février était l’un des « scénarios » possibles en cas de troisième vague.
Les vacances d’hiver sont pour l’heure programmées du samedi 6 février au lundi 22 février pour la zone A (Académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers), du samedi 20 février au lundi 8 mars pour la zone B (Académies d’Aix-Marseille, Amiens, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Normandie, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Strasbourg) et du samedi 13 février au lundi 1er mars pour la zone C(Académies de Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles).
Concernant le maintien des élèves à l’école, Jean-Michel Blanquer a rappelé que « le risque de contamination est beaucoup plus fort en dehors du cadre scolaire qu’à l’intérieur », affirmant que le taux de contamination n’est que de 0,3% à l’école.
Si la situation se dégrade, « on est forcément ouvert à tous les scénarios », a répondu le ministre de l’Education nationale. la possibilité de rallonger les vacances de février est donc réalité.
« Par définition on doit tenir compte d’évolutions qui ne sont pas encore connues. Ce serait possible. Mais mon scénario privilégié est toujours de maintenir les calendriers tels qu’ils sont pour que les élèves soient dans la meilleure situation possible. » Et a ajouté: « s’il le fallait, on serait capable de faire des choses comme ça. »
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.