Quand on doit s’attendre le retour des étudiants dans les universités? Alors qu’un deuxième confinement a renvoyé chez eux 1,6 million d’étudiants fin octobre 2020, la perspective de les voir revenir suivre leurs cours dans les établissements s’éloigne chaque jour un peu plus. Rares sont ceux qui savaient à quoi s’en tenir lundi 4 janvier, jour de rentrée.
Emmanuel Macron avait promis de « tout faire » pour rouvrir les facultés en tout début d’année, en commençant par les travaux dirigés puis les cours en « demi-amphithéâtre ». Le premier ministre, Jean Castex, avait ensuite précisé que des enseignements en présentiel pour « des étudiants ciblés » pourraient reprendre début janvier, l’échéance étant fixée au 20 janvier pour tous les autres.
A partir du 4 janvier, des groupes de dix étudiants parmi « les plus fragiles » pourront être accueillis physiquement, à charge pour les universités de définir des critères de sélection. En guise d’exemple, le ministère cite les étudiants « nouvellement arrivés dans l’enseignement supérieur, les étudiants en situation de handicap, de précarité numérique, de décrochage, les étudiants internationaux ainsi que tous ceux et celles qui appellent l’attention du fait de l’urgence ou de circonstances individuelles particulières ».
« Globalement, ces publics sont les étudiants en première année qui l’an dernier étaient en Terminale, et qui n’ont pas eu le deuxième semestre en présentiel et qui ont déjà du mal à rentrer dans l’Enseignement supérieur ; les étudiants en situation de handicap et puis aussi les étudiants internationaux qui sont en risque de décrochage », a énuméré la ministre.
Pour ces derniers, Frédérique Vidal a parlé de « double peine car non seulement ils sont loin de chez eux, de leur famille et en plus ils sont confinés en général dans de tout petits appartements ».
Pour les autres étudiants, « on continue avec le format travaux pratiques et on introduit à partir du 20 janvier, si tout va bien, de nouveau une jauge. Tout va dépendre de ce qui se passe dans les prochains jours », a-t-elle ajouté.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.