Avec l’aide d’associations et d’avocats, la place de la République avait été occupée par des exilés laissés à la rue après la fermeture du camp de Saint-Denis. Les forces de l’ordre ont violemment évacué le campement dans l’heure.
À peine une heure après l’installation, les forces de l’ordre ont commencé à enlever une partie des tentes, parfois avec des exilés encore à l’intérieur, sous les cris et huées de militants et de migrants.
Shahbuddin, Afghan de 34 ans, revisse un bonnet gris sur son crâne et sanglote après avoir été sorti de sa tente : « C’est trop violent, on veut juste un toit ».
Et c’est finalement sous les tirs de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement que quelques centaines d’exilés et leurs soutiens ont finalement été dispersés par les forces de l’ordre dans les rues de l’hypercentre de Paris. « L’État donne de lui-même un spectacle lamentable » en apportant « une réponse policière à une situation sociale », a commenté Ian Brossat, adjoint de la mairie de Paris en charge notamment de l’accueil des réfugiés.
Plus tard dans la nuit, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a évoqué, sur Twitter, des images « choquantes ». « Je viens de demander un rapport circonstancié sur la réalité des faits au Préfet de police d’ici demain midi. Je prendrai des décisions dès sa réception ».
« La constitution de tels campements, organisée par certaines associations, n’est pas acceptable. La préfecture de Police a donc procédé immédiatement à la dispersion de cette occupation illicite de l’espace public », ont indiqué dans un communiqué conjoint la Préfecture de police et celle de la région Ile-de-France, qui gère les opérations de mise à l’abri.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.