Nicolas Sarkozy était entendu une nouvelle fois à Paris par les juges d’instruction en charge de l’enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
L’ancien chef de l’État était entendu une nouvelle fois mardi 6 octobre par les juges d’instruction , après un arrêt de la cour d’appel de Paris le 24 septembre. L’ex-président de la République n’avait plus été entendu par les juges car il avait décidé de garder le silence, le temps de l’examen de ses recours.
Les soupçons de financement ont été lancés en 2012 avec des révélations de Mediapart qui affirmaient avoir consulté un document selon lequel un marchand d’armes, Ziad Takieddine, aurait mis en place en octobre 2005 les « modalités de financement » de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par le régime de Kadhafi, pour un montant de 50 millions d’euros.
En sept ans de travail, les magistrats ont réuni une somme d’indices qui ont donné corps à cette thèse, mais aucune preuve matérielle n’a été retrouvée, même si des mouvements de fonds suspects ont conduit à neuf mises en examen.
L’ex-prèsident avait accusé Mediapart d’avoir publié un faux document, mais son recours avait été rejeté.
L’ancien président de la République risque donc une aggravation de sa situation pénale suite aux dernières découvertes des enquêteurs et après une récente décision de la cour d’appel de Paris.
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