Une dizaine de restorateurs de Nice se sont rassemblés dans la matinée de jeudi 24 septembre pour protester et exprimer leur colère face aux nouvelles restrictions sanitaires, qui leur imposent la fermeture des établissements à partir de 22 heures.
Mercredi 23 septembre, le ministre de la Santé, Olivier Véran a annoncé cette nouvelle mesure pour les zones en alerte maximale, afin de ralentir la propagation de l’épidémie de Covid-19. Les nouvelles mesures imposent aux restorateurs de fermer leurs établissements à partir de 22 heures.
Fred Ghintran, vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie des Alpes-Maritimes (qui possède plusieurs établissements à Nice) déclare : « On lance un cri d’alarme : là, ils sont en train de nous achever ! » et ajoute « nous respectons les consignes fixées par l’Etat : port du masque pour se déplacer, gel hydroalcoolique, espacement entre les tables. Aujourd’hui on craint de subir dans quinze jours le même sort que nos collègues de Marseille. Tous les professionnels sont en danger de mettre la clé sous la porte ».
À soutenir cette initiative à ses côtés, plusieurs restorateurs, grossistes et des représentants du syndicat des hôteliers lancent « un un cri d’alarme ».
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé avoir proposé une solution alternative au prèfet des Alpes-Maritimes : il suggère « la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé pour se substituer à l’obligation de fermeture avant 22 heures », protocole basé sur la prise de température à l’entrée, la mise en place de mesures de distanciation sociale, le port du masque et le respect strict des gestes barrières.
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