Trois salariés de Verallia Cognac ont écopé d’une mise à pied pour un motif très banal. En effet, il leur est reproché d’avoir lancé une alerte sur une éventuelle pollution à l’amiante sur le site de l’usine. Cette substance toxique serait le résultat d’un incendie de juillet dernier. Beaucoup de personnes ont cru que c’est un fait divers. Que non!
Une dizaine de membres CGT du Comité social et économique (CSE) réclame une expertise indépendante à travers un droit d’alerte. Malheureusement, trois d’entre eux sont actuellement traduits en conseil de discipline après avoir été notifié d’une mise à pied.
Les employés du géant verrier se sont réunis ce mercredi 15 janvier pour soutenir leurs collègues sanctionnés. La CGT pointe du doigt sur la direction de l’entreprise. L’organisation syndicale pense qu’une telle mesure vise intimider tous les potentiels salariés qui tenteront de signaler la présence d’amiante.
La direction de Verallia Cognac ne veut pas entendre parler de pollution à l’amiante sur son site de Chalon. Elle rassure que tous les tests nécessaires ont été effectués par un organisme pour évaluer le niveau d’exposition à l’amiante. Pour elle, les populations environnantes et les employés de l’usine n’encourent aucun risque car les fibres d’amiante sont absentes dans l’air.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.