Avec l’arrivée des terminaux mobiles, les habitudes de triche au Baccalauréat ont bien évolué. Petit tour d’horizon sur ces techniques.
Alors que les plus anciens imaginent que la triche se résume toujours à un bout de papier avec des notes inscrites en tout petit et replié en plusieurs morceaux, ou la fameuse technique de triche consistant à s’inscrire sur le bras ou la main certaines dates de l’Histoire, les choses ont bien changé ces dernières années, même si le papier peut toujours être de rigueur.
Ainsi, il apparaît que sur l’année 2013 les nouvelles technologies ont eu le vent en poupe puisque l’on estime que 37% des fraudeurs au Bac ont utilisé un terminal mobile pour tricher aux épreuves, si l’on en croit les chiffres fournis par l’Éducationnationale.
Les objets connectés à la mode
Si les smartphones sont largement plébiscités par les élèves pour y stocker leurs antisèches ou même les cours dans leur intégralité, l’arrivée sur le marché des montres et autres bracelets connectés devrait permettre à certains de passer entre les mailles du filet des inspecteurs présents dans les salles d’examens. D’autant que cette année, les académies ont pris la décision d’installer des brouilleurs de téléphones portables, mesure qui est loin d’être toujours efficace malheureusement.
Le petit bout de papier reste cependant toujours très populaire dans le milieu des tricheurs, l’Éducation nationale indiquant que la traditionnelle et antique antisèche est toujours utilisée par 28,6 % des élèves pris sur le fait.
Malgré cela, la fraude constatée lors des épreuves du Bac a été en baisse de 45 % entre 2012 ou 2013 indique le ministère de l’Education. À moins que les techniques de triche soient plus affûtées…
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