De retour sur le sol français, Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe ont été accueillis par François Hollande sur le tarmac de Villacoublay après plus de trois mois de captivité. Aujourd’hui, des questions se posent quant aux raisons de la libération des quatre ex-otages.
Une rançon a-t-elle été payée pour assurer leur libération ? Si l’Elysée le dément, Le Monde va dans ce sens.
Dans son édition du jour, le quotidien révèle que « selon une source française connaissant les détails de cette opération, des membres de la DGSE ont remis aux membres du convoi, la veille de leur départ de Kidal, la contrepartie à la libération des otages, plus d’une vingtaine de millions d’euros. »
Le Monde précise également que « l’argent a été prélevé sur les fonds secrets alloués aux services de renseignement. » Très présent au Niger, l’entreprise Areva dans laquelle travaille les quatre ressortissants n’a pas souhaité faire de commentaires.