La polémique autour des propos déplacés de Gilles Bourdouleix sur les Roms ne s’estompe pas. Jeudi, le député-maire de Cholet a tenu à rétablir la vérité sur cette affaire ayant provoqué son départ de l’UDI.
Sur RMC, l’homme politique a confirmé les mots prononcés tout en essayant d’apaiser la situation avec cette communauté. « Cela me blesse très profondément qu’on m’accuse d’apologie de crime contre l’humanité. J’ai prononcé cette phrase, mais pas dans les conditions qu’on a annoncées. Je n’ai aucun problème avec les gens du voyage. »
Pas sûr qu’au sein de la classe politique et des associations de défense des droits des gens du voyage, cela suffise à éteindre l’incendie. En juillet, Gilles Bourdouleix avait déclaré que « comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez », en référence à la présence illégale des Roms dans sa ville, des propos relatés par la presse locale.
S’il « avoue avoir dit une bêtise », le député de la 5e circonscription de Maine-et-Loire sait que ce démenti risque d’être un peu juste pour mettre fin aux hostilités. Écarté de l’UDI par son président Jean-Louis Borloo, Gilles Bourdouleix se retrouve poursuivi par la justice pour « apologie de crime contre l’humanité. »
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.