La cité phocéenne plus que jamais rattrapée par la violence, le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille avait demandé à Manuel Valls de classer la ville en ZSP. Mais le ministre de l’Intérieur ne donnera pas suite à cette requête.
Face à la multiplication de la violence et l’insécurité toujours régnante à Marseille, quelques élus phocéens commencent à monter au créneau pour demander au gouvernement d’y établir une zone de sécurité prioritaire (ZSP). C’est le cas d’Eugène Caselli.
A la tête de la communauté urbaine de la ville et candidat déclaré aux municipales en 2014, l’homme politique a écrit « au ministre de l’Intérieur Manuel Valls pour lui demander des renforts de police supplémentaires et le classement de la totalité de Marseille en zone de sécurité prioritaire. »
La réponse ne s’est pas fait attendre : « Ce ne serait pas réaliste, pas efficace, et cela n’aurait pas de sens, concède Valls. Les ZSP sont des dispositifs ciblés. Il n’y a que l’hyper-centre qui n’est pas en zone de sécurité prioritaire. Les quartiers nord et sud le sont. »
Mardi, le corps carbonisé d’un homme d’une vingtaine d’années a été découvert aux Pennes-Mirabeau, tandis que deux personnes ont été blessées par balle dans le 10e arrondissement de Marseille.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.