Selon une porte-parole d’EDF, une vingtaine de personnes appartenant au groupe de protection de l’environnement Greenpeace ont réussi à s’introduire ce lundi dans la centrale du Tricastin. Plusieurs d’entre-elles ont été interpellées par les forces de police.
D’après les informations récoltées, l’infiltration de ces membres de Greenpeace au sein de la centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme, a eu lieu ce matin vers 5h00.
Désireux de faire passer un message auprès du président de la République, certains sont parvenus quelques minutes plus tard à brandir deux banderoles aux côtés des réacteurs 1 et 3 : « Tricastin, accident nucléaire » et « François Hollande, président de la catastrophe ? »
Alors que douze militants auraient été arrêtés, la centrale du Tricastin indique « qu’il n’y a pas eu de pénétration dans les enceintes de sécurité. »
Pour Greenpeace, ce coup de force est l’occasion d’insister sur la vétusté du site et sur la nécessité de le fermer : « C’est la troisième centrale la plus âgée du parc français. Elle a dépassé les 30 ans. Comme Fessenheim, elle est exposée aux risques d’inondation et de séisme. »
Une tentative d'effraction peut laisser les propriétaires vulnérables et anxieux. Savoir comment réagir immédiatement après un tel événement est crucial pour sécuriser votre espace et aider à l'enquête.