Invité mercredi sur les plateaux d’iTélé et TF1, Bernard Tapie est revenu une nouvelle fois sur sa mise en examen dans l’affaire de l’arbitrage favorable dont il aurait bénéficié suite à son litige avec le Crédit lyonnais.
Tandis que l’homme d’affaires vient de subir la saisie de ses biens, il n’a pas mâché ses mots pour dénoncer les abus dont il fait l’objet depuis quelques semaines.
« Tous mes biens ont été saisis et mes comptes bloqués. Vous pensez que je vais me laisser faire ? C’est une exécution avant jugement », a concédé sur iTélé l’actionnaire majoritaire des quotidiens La Provence et Nice-Matin, avant de considérer cela comme un « pur scandale » sur l’antenne de TF1.
S’estimant « présumé coupable » alors même que son jugement pour escroquerie en bande organisée n’a pas encore débuté, Bernard Tapie s’est dit outré par le procès d’intention qui lui est fait par les observateurs et les journalistes : « Je ne savais pas que l’on vivait dans un pays où l’on peut exécuter des gens avant d’avoir été jugé. »
Invité également à donner son sentiment sur le rôle éventuel joué par le président de la République François Hollande sur ce dossier, l’homme de 70 ans ne croit pas « qu’il soit à la manœuvre de cette affaire », car « il laisse faire » et « n’a pas le courage d’aller affronter la réalité. »
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