D’après un rapport du médiateur de Pôle emploi, pas moins de 810 millions d’euros ont été versés par erreur en 2012 aux personnes à la recherche d’un travail.
Interrogé sur cette faille, Jean-Louis Walter s’est dit favorable à une refonte totale des règles de calcul de l’indemnisation en cas de cumul autorisé de l’allocation chômage avec un emploi.
Pour le médiateur de Pôle emploi, ce système est « de nature à générer des indus par sa complexité » et se retrouve aujourd’hui « à saturation. »
Ainsi, ce sont précisément 811,67 millions d’euros, à savoir 2,5 % de l’ensemble des allocations, qui ont été distribués par mégarde aux chômeurs, même si 65 % de cette somme (524 millions) ont été récupérés.
Pour parvenir à ce chiffre, il arrive que les personnes inscrites à Pôle emploi ne déclarent pas des périodes de travail ou que les salariés de l’établissement fassent des erreurs au moment du calcul des indemnisations.
Une tentative d'effraction peut laisser les propriétaires vulnérables et anxieux. Savoir comment réagir immédiatement après un tel événement est crucial pour sécuriser votre espace et aider à l'enquête.
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La récupération de cet argent a dû enfoncer encore plus dans la misère ceux à qui on a repris illico un "trop perçu" ou plutôt un "trop versé" car c'est plutôt dans ce sens qu'il est plus normal de parler de ces erreurs.
Que peut on dire quand un organisme met en cause SON application informatique ?
Les règles de l'art font qu'un programme informatique s'appuie entre autres, sur une expression des besoins qui doit être exhaustive afin que l'analyse fonctionnelle brosse le périmètre COMPLET des besoins.
A l'issue des développement l'organisme doit valider que le programme informatique répond bien à TOUS les besoins.
Donc les erreurs de l'application informatique responsable d'un "trop versé" de 810 millions d'euros sont de la responsabilité de Pôle Emploi et de personne d'autres.
Et on voit bien ici que la légèreté ou l'incompétence de ceux qui ont participé à l'expression des besoins et à la validation de l'application informatique en cause, cela associé à la manière de récupéré siné dié les "trop versés" pousse encore plus vers le fond ceux qui en ont fait les frais.
La mauvaise gestion de certain service est directement lié à l'accroissement de la misère car elle arrive à faire basculer le destin de certains chômeurs bien faible déjà.
Pour ma part, 2 mois sans indemnité avec 15 jours de délais entre l'information et l'absence du versement des prestations et sans pouvoir bénéficier d'un étalement ..... on se croirait dans une dictature !