Comme chaque année au Bac de philosophie, les élèves pouvaient sélectionner un sujet parmi les trois proposés. Cette année la politique, la morale et le travail étaient mis à l’honneur.
Ce lundi 17 juin, près de 665 000 candidats se retrouvent dans les salles d’examen pour commencer les premières épreuves du baccalauréat 2013, avec les tant redoutées par nombre d’élèves, épreuves de philosophie.
Ce sont donc quelque 340 000 élèves de la filière générale qui ont entamé ce matin à 8 heures l’examen de philosophie.
La philosophie figure au programme du baccalauréat depuis sa création par Napoléon en 1908. Les jeunes étudiants peuvent s’estimer heureux aujourd’hui, puisqu’à l’époque l’examen était à l’oral et… en latin.
La politique a-t-elle encore un sens ?
Trois sujets étaient proposés aux élèves de la filière scientifique :
- A partir d’un texte d’Henri Bergson, tiré de son ouvrage « La pensée et le néant », répondre à la question suivante: « Qu’est-ce qu’un jugement vrai? »
- « Le travail permet-il de prendre conscience de soi? »
- « Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique? »
Ce dernier sujet semble d’ailleurs être d’actualité avec une résonnance particulière avec certaines affaires politiques de ces dernières semaines en France…
Concernant la filière ES, les sujets de philo étaient les suivants :
- Que devons-nous à l’État ?
- Interprète-t-on à défaut de connaître ?
- Analyse du texte d’Anselme, De la concorde (XIIème siècle)
Et enfin pour la filière littéraire, avec les coefficients les plus élevés, les sujets étaient :
- Le langage n’est-il qu’un outil ?
- La science se limite-t-elle à constater les faits?
- Analyse du texte de Descartes, Lettre à Elizabeth, 1645
Les épreuves de philosophies sont bien connues comme étant les plus dures de toutes les matières au baccalauréat. ces épreuves sont encore plus redoutées par les la filière littéraire qui en plus de traiter la plupart du temps les sujets les plus durs, doivent prendre en compte que cette matière est frappée d’un très lourd coefficient et peut donc déterminer ou non la réussite au baccalauréat.