L’affaire du tweet de Valérie Trierweiler l’année dernière avait fait couler beaucoup d’encre. Il s’agissait du message de soutien de la première dame de France à Olivier Falorni, alors grand rival de Ségolène Royal aux élections législatives.
La présidente de la région Poitou-Charentes a longtemps souffert de cet affront, mais elle aurait décidé de pardonner à la compagne de François Hollande, sans pour autant tourner la page. Ségolène Royal était justement invitée mercredi soir de l’émission « C à vous », sur France 5 animée par Alessandra Sublet, Ségolène Royal a commenté ces 140 signes aux conséquences lourdes.
« Vous savez, dans la vie, quand on est trahie, quand on vous fait du mal, gratuitement en plus, quand c’est féroce, quand c’est violent, si l’on veut survivre, il faut pardonner. Mais le pardon, c’est une chose. L’oubli, c’est autre chose », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté spontanément en précisant sa pensée : « J’avance. Il faut avancer. Ceux qui ont de la rancoeur, qui sont rongés par la rancoeur intérieure, ça se voit sur leur visage. Cela se voit dans leur comportement. Et moi, jamais je n’accepte d’être rongée par la rancoeur, la rancune. »
« Il faut une force mentale pour dire, à un moment: on avance. On n’oublie pas, mais on avance. Finalement, ils se font du mal à eux-mêmes, les gens méchants et agressifs », a conclu Ségolène Royal.
Une chose est sûre, ces propos ne vont pas contribuer à améliorer les relations entre les deux femmes.
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