Le juge d’instruction Jean-Michel Gentil, qui travaille sur le dossier de l’affaire Bettencourt mettant en cause l’ancien président Sarkozy, a été menacé de mort par courrier accompagné d’une cartouche.
Le juge d’instruction Jean-Michel Gentil, qui s’occupe du dossier de l’affaire Bettencourt, a reçu une menace de mort par courrier dans laquelle se trouvait plusieurs cartouches à blanc, a annoncé le Syndicat de la magistrature.
Ces menaces de mort s’adresseraient au juge, à sa famille, à ses proches ainsi qu’à des membres du Syndicat de la magistrature. Le syndicat associe ces menaces de mort aux réactions suscitées par la mise en examen de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, inculpé pour abus de faiblesse sur la personne de Liliane Bettencourt en vue du financement de la campagne présidentielle de 2007.
Le Syndicat de la magistrature a appelé à la « retenue » et à la « responsabilité« . « La violence des propos de la ‘garde rapprochée’ de l’ancien président et l’oeuvre de décrédibilisation de la justice à laquelle elle s’est livrée ne peuvent que susciter l’incompréhension des citoyens, la perte de confiance en l’institution judiciaire et, pour finir, l’insupportable déchaînement de haine envers les magistrats chargés de rendre la justice« , a signifié le Syndicat de la Magistrature dans un communiqué.
La mise en examen de l’ancien président Sarkozy a en effet déchaîné les passions ces derniers jours à l’UMP, et plus largement à droite. Henri Guaino a vivement contesté sur Europe 1 vendredi dernier cette inculpation, la qualifiant de « grotesque » et d' »irresponsable ».
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