Alors que les enquêtes de consommation montrent un engouement particulier pour la cigarette électronique depuis près d’un an, le ministère de la santé est en train d’enquêter sur cet objet « miracle » qui ne serait pas si inoffensif qu’il en a l’air.
Les autorités sanitaires ont ainsi annoncé Mardi que ce produit allait faire l’objet d’une évaluation, car il suscite une grande réticence chez les spécialistes, notamment les tabacologues. Marisol Tourraine dit avoir demandé une investigation sur le sujet aux vues du nombre de cigarettes électroniques achetées par les Français, la plupart du temps, pour faire suite à un arrêt de la cigarette « traditionnelle ».
C’est depuis l’interdiction de fumer dans les lieux publics que ce procédé a été vu comme une alternative satisfaisante pour les fumeurs qui continuent de fumer, sans altérer leur santé pour autant. Pour l’entourage, le bénéfice est également certain puisque la vapeur émise par la cigarette est inoffensive. La plupart des chercheurs s’accordent pour dire que ces nouvelles cigarettes moins moins dangereuses que celles composées de tabac. Mais certains émettent des réserves, car selon eux, ils n’ont pas assez de recul pour juger de la dangerosité de ce nouveau produit. Mais on peut également devenir accro à la cigarette électronique, et c’est également une conduite dangereuse à éviter.
Les scientifiques recommandent donc un usage réduit, car ils n’ont aucun élément pour statuer sur les effets à court, moyen ou long terme. Ils craignent aussi que cela ne devienne un produit d’initiation pour les jeunes, l’aspect ludique aidant à franchir le cap. Une étude a montré que 65 % des jeunes entre 12 et 14 ans ayant essayé une cigarette électronique n’avaient jamais fumé auparavant.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.