Une manifestation de la CGT - Crédits : Wikimedia.org
Selon le ministère de l’Éducation nationale, près de 37 % des enseignants seront en grève ce mardi, dans le but de contester la réforme des rythmes scolaires.
Pour la cinquième fois en l’espace de quelques semaines, les enseignants sont appelés à manifester ce mardi, en réponse à la réforme des rythmes scolaires, dont le décret a été publié au mois de janvier. Désireux de repousser la loi en 2014, les professeurs comptent bien une nouvelle fois interpeller le gouvernement pour dénoncer le retour à la semaine de 4 jours et demi dès cette année, avec école le mercredi matin. Pour cela, ils devraient être nombreux dans les rues pour montrer leur mécontentement.
Ainsi, selon les estimations du ministère, 36,8 % des enseignants du primaire sont amenés à faire grève, et ils seront sans doute près de 70 % à rejoindre le mouvement à Paris. Dans la capitale, il se pourrait bien que la grève soit moins importante que le 22 janvier dernier, lorsque 82 % des professeurs étaient allés manifester. Si la réforme des rythmes scolaires est une nouvelle fois au coeur des discussions, d’autres syndicats d’enseignants entendent profiter de cette journée pour élargir le débat à d’autres sujets, comme l’amélioration des conditions de travail dans les établissements et la question de la rémunération des enseignants.
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Le problème n'est pas seulement le retour de la semaine à 4 jours et demi mais la mise en place des nouveaux rythmes scolaires qui va en découler (diminution du temps d'école dans la journée) car faute de moyens beaucoup de communes vont être contraints d'allonger le temps du midi car ils auront déjà du personnel municipal sur place donc en gros plus de temps passé dans la cour d'école or le but est normalement de proposer un meilleur cadre et rythme pour les enfants avec des activités proposées différentes comme du sport de la musique, des arts plastiques... or tout ceci sera réservé aux grandes villes (avec déjà des structures en place) ou à ceux qui ont les moyens de payer pour leurs enfants en dehors de l'école : encore un beau moyen de créer des inégalités... vive la France !
partout les enseignants souffre de statut