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Les salles de shoot, comment ça marche ?

Seringue
Seringue - Crédits : pixabay.com

Alors que Matignon vient de donner son accord pour l’ouverture d’une salle de shoot à Paris, dont le lieu et la date n’ont pas été dévoilés, la Midlt, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies, sera épaulée dans sa fonction par le ministère de la Santé. Aujourd’hui, c’est la question du fonctionnement de cet établissement qui revient sur le devant de la scène.

Dans quel but ?

Seringue

Si les salles de shoot restent encore illégales, l’ouverture de cette première salle devrait permettre de faire un grand pas vers une légalisation massive. Destinés aux toxicomanes, ces lieux de shoot, qui pourront accueillir une centaine de personnes, et ce sept jours sur sept, doivent inciter les clients à consommer leurs produits avec de meilleures conditions d’hygiène, tout ceci dans le but affiché de réduire la consommation de drogue en pleine rue. Concrètement, le toxicomane, qui doit se fournir lui-même le produit avant d’arriver sur place, sera censé être reçu par un personnel médical, chargé de l’accueil du client et de son état de santé avant de pratiquer.

Comment ça marche concrètement ?

S’il est jugé apte à la consommation, le toxicomane se verra ainsi fournir une seringue stérilisée, une nécessité visant à limiter les risques d’infection et les maladies. La sécurité du client, voilà ce qui devra être une formalité dans les salles de shoot, car les médecins seront chargés de la surveillance du consommateur tout au long de sa pratique, jusqu’à sa sortie des lieux. En présence d’associations spécialisées sur la question ou d’une équipe médicale tenue de respecter le bon déroulement de l’opération, les salles de shoot, soutenues notamment par Médecins du Monde, doivent sur le long terme réduire les décès par overdose, un constat déjà observé dans plusieurs pays européens qui ont déjà légalisé ce processus.

1 commentaire sur Les salles de shoot, comment ça marche ?

  1. Ha la France, toujours 10 ans de retard.
    C’est une très bonne idée, j’espère sincèrement que le gouvernement mettra en place ces salles de shoot. Ca évitera que les toxicos se droguent n’importe où et qu’ils se refilent des seringues contaminées !
    Avec une vraie politique d’accompagnement derrière, tout le monde est gagnant, et surtout les toxicos, premières victimes de ces produits dégueulasses qu’on trouve facilement et à pas cher…

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