L’Union française des industries pétrolières (Ufip) s’est déclarée favorable à la suppression des aides fiscales accordées sur le diesel.
« Nous souhaitons qu’on rééquilibre la fiscalité de façon à stopper le déséquilibre de la demande qui est pénalisant pour nos industries« , a annoncé Jean-Louis Schilansky, le président de l’organisation des pétroliers de France.
Bien que rejoignant les revendications des écologistes, cette mesure intéresse davantage les pétroliers pour des raisons industrielles. En effet, les raffineries françaises produisent trop d’essence et pas suffisamment de gasoil, ce qui oblige les pétroliers à l’importer.
Mais si le gasoil (80% de la consommation annuelle française) produit moins de CO2 que l’essence, il rejette des particules fines et un gaz toxique, le dioxyde d’azote, qui serait responsable de la mort de près de 42 000 personnes chaque année. Il a d’ailleurs été classé comme cancérogène par le Circ, l’agence pour le cancer de l’OMS.
Selon Mr Schilansky, il faudrait faire évoluer la fiscalité dans les deux sens en augmentant les taxes sur le diesel et en baissant celles sur l’essence. « Mais le plus important, c’est de commencer maintenant. On ne va pas augmenter les taxes de 5 centimes demain, il faut y aller progressivement » a-t-il précisé.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.